Assez restreinte pendant plusieurs centaines d'années, l'industrie de la porcelaine chinoise commença dans le VIe siècle de notre ère à se montrer avec plus d'éclat. En 583, une ordonnance impériale prescrivit la fabrication d'une porcelaine spéciale, dite de couleur cachée, pour l'usage du souverain. Vers l'an 620, un ouvrier nommé Tao-Yu se fit une grande réputation d'habileté qui excita l'émulation des fabricants : plusieurs ateliers s'ouvrirent à Tchang-nan, où devait être établie, en 1004, la manufacture impériale qui existait encore au XXe siècle. Au milieu du Xe siècle, un artiste ayant adressé à l'empereur un placet pour lui demander un modèle, celui-ci répondit :
"qu'à l'avenir les porcelaines pour l'usage du palais seraient bleues comme le ciel qu'on aperçoit après la pluie dans l'intervalle des nuages."
L'artiste exécuta alors ces porcelaines bleu de ciel après la pluie qui font époque dans l'histoire de la fabrication chinoise : il était si difficile, après le XIVe siècle, d'en trouver d'intactes, que ceux qui n'en possédaient même que des fragments les portaient à leur coiffure de cérémonie ou les passaient dans des fils de soie pour en faire un collier. C'est aussi au Xe siècle que l'histoire place les vases du frère aîné et ceux du frère cadet, tous deux du nom de Tchang; les uns extrêmement minces, dont l'émail était élégamment fendillé et, d'une teinte admirable; les autres, qui n'avaient pas, il est vrai, de craquelures, mais dont la teinte bleu pâle était très délicate, et dont l'émail semblait comme parsemé de gouttes de rosée. Telle fabrique obtenait des veines semblables à des mets de poisson; telle autre savait semer des grains de millet; ailleurs, l'émail, couvert de boutons, rappelait la peau rugueuse d'une orange. Le noir, semé de perles jaunes, était le privilège de la fabrique de Kien; celle de Kiun avait le secret de l'émail brun. On appelait vases des mandarins ceux dont l'émail était ponctué de bleu ou irisé.
Au XIIe siècle, on commença de décorer les vases avec des fleurs, des oiseaux, des animaux de toute espèce; une jeune fille du nom de Tchou exécuta alors des vases que l'on connait sous le nom de porcelaines de l'aimable fille. C'est sous la dynastie des Ming, de 1368 à 1647, que la fabrication de la porcelaine paraît avoir pris le plus d'extension et avoir reçu le plus de perfectionnements : aussi les antiquaires chinois, recherchent-ils avec ardeur les pièces qui datent de cette période. Au XVe siècle, un fabricant nommé Lo excella à faire des coupes ornées de combats de grillons, amusement favori des Chinois à cette époque; les deux soeurs Siéou furent également célèbres dans le même genre; mais leurs combats de grillons étaient ciselés dans la pâte.
Quant à l'introduction de la porcelaine chinoise en Europe, elle ne date que de 1518 : à cette époque les Portugais en apportèrent des modèles. Toutefois, les collections publiques possèdent des pièces qui remontent à 1471.
Les boîtes en porcelaine de Chine en photo sont disponibles auprès de la boutique RUYI:
"qu'à l'avenir les porcelaines pour l'usage du palais seraient bleues comme le ciel qu'on aperçoit après la pluie dans l'intervalle des nuages."
L'artiste exécuta alors ces porcelaines bleu de ciel après la pluie qui font époque dans l'histoire de la fabrication chinoise : il était si difficile, après le XIVe siècle, d'en trouver d'intactes, que ceux qui n'en possédaient même que des fragments les portaient à leur coiffure de cérémonie ou les passaient dans des fils de soie pour en faire un collier. C'est aussi au Xe siècle que l'histoire place les vases du frère aîné et ceux du frère cadet, tous deux du nom de Tchang; les uns extrêmement minces, dont l'émail était élégamment fendillé et, d'une teinte admirable; les autres, qui n'avaient pas, il est vrai, de craquelures, mais dont la teinte bleu pâle était très délicate, et dont l'émail semblait comme parsemé de gouttes de rosée. Telle fabrique obtenait des veines semblables à des mets de poisson; telle autre savait semer des grains de millet; ailleurs, l'émail, couvert de boutons, rappelait la peau rugueuse d'une orange. Le noir, semé de perles jaunes, était le privilège de la fabrique de Kien; celle de Kiun avait le secret de l'émail brun. On appelait vases des mandarins ceux dont l'émail était ponctué de bleu ou irisé.
Au XIIe siècle, on commença de décorer les vases avec des fleurs, des oiseaux, des animaux de toute espèce; une jeune fille du nom de Tchou exécuta alors des vases que l'on connait sous le nom de porcelaines de l'aimable fille. C'est sous la dynastie des Ming, de 1368 à 1647, que la fabrication de la porcelaine paraît avoir pris le plus d'extension et avoir reçu le plus de perfectionnements : aussi les antiquaires chinois, recherchent-ils avec ardeur les pièces qui datent de cette période. Au XVe siècle, un fabricant nommé Lo excella à faire des coupes ornées de combats de grillons, amusement favori des Chinois à cette époque; les deux soeurs Siéou furent également célèbres dans le même genre; mais leurs combats de grillons étaient ciselés dans la pâte.
Quant à l'introduction de la porcelaine chinoise en Europe, elle ne date que de 1518 : à cette époque les Portugais en apportèrent des modèles. Toutefois, les collections publiques possèdent des pièces qui remontent à 1471.
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