La musique



La musique instrumentale chinoise est jouée en solo ou dans de petits ensembles de cordes frottées ou pincées, de flûtes, de cymbales variées et de percussions. Les flûtes de bambou et le guzheng sont parmi les instruments les plus anciennement connus ; un ensemble de cloches chinoises très anciennes a récemment été mis à jour. Les instruments sont traditionnellement divisés en fonction de leur matériau de composition : peau, calebasse, bambou, bois, soie, argile, métal et pierre. Les orchestres traditionnels chinois sont composés de cordes frottées, de vents en bois, de cordes pincées et de percussions. Le plus ancien texte concernant la musique est attribué à Confucius. C'est sous les Tang que nous est parvenue une riche documentation sur la musique chinoise.

En Chine ancienne, le statut des musiciens était beaucoup plus bas que celui des peintres, étant donné le culte de la chose écrite caractéristique de la culture chinoise. La théorie musicale n'était pas très développée pour cette raison, bien que chaque empereur ou presque ait sérieusement étudié la musique. Des officiers étaient envoyés collecter la musique populaire pour mesurer l'humeur du peuple. Un des classiques confucéens, le Classique des Poèmes, contenait un grand nombre de chansons populaires datant de 800 à 300 avant Jésus-Christ.

Voici quelques exemples de flûtes chinoises :

Le bangdi chinois (en photo) est une petite flûte de la famille du dizi. L'instrument possède deux octaves plus quelques notes. C'est un instrument important dans l'opéra chinois. On le trouve aussi comme instrument soliste au nord de la Chine.

Le bawu ressemble à une flûte, il a un son de clarinette. Bien qu'originaire du sud (Yunnan), il s'est répandu dans tout le pays. C'est un instrument en bambou joué de manière traversière avec une anche libre en métal sertie dans une pièce d'os qui sert d'embouchure. Il a sept trous de jeu et mesure 60 cm de long. Il est souvent fabriqué avec un joint en liège pour faciliter son transport.

La xiao est une flûte chinoise en bambou à encoche . Elle serait l'ancêtre du sakuhachi japonais. Percée de 6 ou 8 trous de jeu, plus 2 à 4 trous d'accord, elle donne une gamme diatonique majeure à laquelle viennent s'ajouter deux altérations sur les modèles à 8 trous.