La poésie à travers la calligraphie


La poésie est intimement liée à la calligraphie dont les traits, harmonieux ou contraires, lui apportent une dimension artistique supplémentaire : le calligraphe donne corps aux mots du poète ; le poète ajoute la musique des sonorités au dessin. Les cas fréquents d'homophonie entre caractères chinois offrent en outre de nombreuses possibilités de doubles sens entre objets et idées : cerf et prospérité (lu), chauve-souris et bonheur (fu)...et suscitent des images souvent étranges et puissantes.

La calligraphie permet également à la poésie de s'inscrire dans une peinture, où elle participe à l'ordonnancement de l'ensemble et introduit une dimension nouvelle. Les premiers textes poétiques connus sont le Canon des poèmes (500 av JC), composé de chants rituels et populaires et les Chants du pays de Chu (IVème siècle avant JC) et jusqu'au Tang (618-907), poésies populaire et savante se développent à travers des formes très variées : quatrain, longs poèmes narratifs, prose, poésie chantée...par sa fécondité et sa variété, la poésie Tang constitue le sommet de la poésie classique. Dès le début de la dynastie tous les genres en usage sont recensés et codifiés pour les besoins de l'examen impérial, mais aussi parce que la recherche formelle a atteint un haut degré de raffinement.

Les Qing, qui sont des mandchous, afin de se concilier les anciennes classes dirigeantes chinoises, se font les patrons de la culture chinoise : sous le règne de Kangxi est entreprise la grande compilation des poèmes des Tang ; achevée en 1703, elle réunit plus de 48900 poèmes de 2200 auteurs différents. Vous pouvez trouver de nombreux poèmes calligraphiés dans la boutique de décoration chinoise et d'artisanat chinois RUYI : http://www.ruyi-france.com