La littérature

Au VIe siècle, les premiers textes chinois étaient avant tout des écrits philosophiques, dont les Analectes de Confucius et le Livre de la voie et de la vertu (Daodejing) attribué à Laozi.

Une fois le confucianisme devenu religion d’État, cinq livres anciens, les cinq classiques, constituent le socle de l'éducation chinoise, ce sont le (s) : Livre des changements, Livre des documents, Livre des odes, Annales des Printemps et Automne et le Livre des Rites.

L'histoire est un genre littéraire qui n'émergea qu'à l'époque Han (206 av JC-220 après JC) avec les mémoires historiques de Sima Qian. Par la suite, chaque dynastie rédigea une histoire de la précédente. Quant au roman, le bel exemple abouti n'apparut qu'à l'époque Ming (1368-1644) et se développa sous la dynastie Qing.

C'est sous les Ming que les contes et mythes populaires cèdent la place à des romans tels que La Pérégrination vers l'Ouest, Les Trois Royaumes et Au bord de l'eau. A l'époque Qinq, les auteurs s'orientèrent vers un style plus travaillé et des personnages plus subtils, dont le Rêve dans le Pavillon rouge constitue le point d'orgue. Par la suite le roman fut réprimé par le communisme. Depuis les années 1980, les écrivains chinois jouissent d'une grande liberté d'expression, bien qu'en 2000, l'annonce du prix Nobel de littérature de l'écrivain exilé Gao Xingjiang ait été étouffé.